Walter Benjamin a consacré plus de dix ans de la fin de sa vie dans la collection et le rassemblement des paysages de la modernité de Paris du XIXe siècle. Hélas,cette oeuvre reste inachevé, faute à la repression nazie, et à son suicide par la suite dans son chemin de fuite. Ces dossiers posthumes ont été rendus publics par son ami Theodore Adorno et sont intitulés "Paris Capitale du XIXe siècle ---Le livre des passages." Ce projet de recherche en vue a été inspiré directement de la sensibilité, de la pratique de l'allégorie et de la modernité chez Charles Baudelaire, dans lequel il a pu tirer, en dialectisant le rôle du "flâneur" , son originalité la plus remarquable. Le flâneur a donc décelé la situation embarrassante des gens de lettres et sa stratégie pour s'intégrer dans une société qui est en train de se moderniser. Benjamin a ainsi éprouvé un état d'âme pour la grande ville métropolitaine et la modernité chez Baudelaire; il l'a également découvert en analysant la function de la logique de la marchandise. Enfin, il a conclu en traversant l'allégorie littéraire pour développer une sorte de fantasmagorie de la psychologie sociale. Et il a conservé cette démarche comme propre dialectique.
Relation:
「城市與現代性」國際研討會論文集=Colloque sur 「la Ville et la Modernite」,頁61-77